Aider des personnes en situation de vulnérabilité ou participer à la protection de la biodiversité sur son temps de congés, c’est maintenant possible. Avec le congé solidaire, les salariés ont l’opportunité de vivre une expérience enrichissante pendant 2 à 3 semaines, à l’étranger. Créé à l’origine par l’association Planète Urgence en accord avec le ministère des Affaires étrangères, ce dispositif répond à une demande croissante des entreprises soucieuses d’intégrer le bénévolat dans leur politique RSE. Pour elles, c’est un moyen de soutenir des projets à impact positif pour la planète et de favoriser l’engagement des collaborateurs. Pour tout savoir sur le congé solidaire, c’est ici !
Lire aussi : Keeple, un SIRH qui s’inscrit dans une démarche RSE
Le principe du congé solidaire
Initié par l’association Planète Urgence, le congé solidaire est aujourd’hui développé par d’autres organisations. Son but ? Offrir la possibilité à tout salarié ou agent d’une collectivité de partir à l’étranger pour s’engager dans une activité d’utilité sociale en bénéficiant du soutien de son entreprise. Concrètement, le salarié peut partir pendant ses congés personnels et voir ses frais de mission pris en charge partiellement ou en totalité.
Soutien aux populations touchées par une crise économique, protection des milieux naturels, lutte contre la déforestation… En permettant à leurs salariés de s’engager bénévolement, les entreprises s’alignent avec leurs objectifs de développement durable et de RSE. Mieux, la mise en place de ce type de dispositif a un impact positif sur l’engagement et le bien-être des collaborateurs : renforcement du sentiment d’appartenance, de la motivation et des valeurs communes… Mais aussi meilleure cohésion d’équipes et attractivité vis-à-vis de nouveaux talents… Le congé solidaire est un atout pour développer une culture d’entreprise pérenne et cohérente avec les enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain.
Bon à savoir :
Attention, le congé solidaire ne doit pas être confondu avec le congé de solidarité international ! Ce dernier donne la possibilité de participer à une mission humanitaire d’une durée de 6 mois maximum. Il concerne uniquement les salariés justifiant de 12 mois minimum dans l’entreprise.
La durée et le fonctionnement du congé solidaire
Pour les salariés, l’avantage principal du congé solidaire est de se rendre utile sans être un professionnel de l’humanitaire. Basé sur l’idée que chaque salarié a des connaissances et des compétences pouvant être partagées dans le cadre d’une mission de solidarité, ce dispositif est encadré par l’association Planète Urgence ou une autre organisation. Ces dernières assurent un accompagnement avant, pendant et après la mission. Quant à la durée du congé solidaire, elle n’excède jamais plus de 4 semaines d’affilées, les missions durant habituellement une quinzaine de jours.
Pour candidater, la marche à suivre est simple. Le salarié doit :
- Rechercher une mission (par exemple ici) et postuler en remplissant le formulaire de contact.
- Envoyer une candidature avec un CV et une lettre de motivation expliquant les raisons du choix de cette mission.
- Échanger avec le chargé(e) de volontariat pour définir le périmètre de la mission et les modalités de départ.
- Recevoir la confirmation de son employeur et la validation de la mission par le partenaire local.
- Entreprendre les démarches pour partir : billet d’avion, visa, vaccination…
- Suivre une session de formation de 2 jours.
- Partir en mission.
En moyenne, il faut compter 2 mois entre la recherche d’une mission et le départ à l’étranger. Attention, pour certaines missions, un entretien avec un psychologue est nécessaire.
À son retour en France, le salarié doit fournir plusieurs documents :
- Une évaluation conjointe avec le partenaire et le représentant des bénéficiaires.
- Un rapport de mission.
- Une évaluation différée.
Bon à savoir :
Des exemples de missions ? Aide à la conception d’un programme d’accompagnement et de formation pour jeunes entrepreneurs, apprentissage des bases de la comptabilité dans une association au Népal, inventaire de mammifères dans la forêt classée de La Lama, formation aux gestes premiers secours au Bénin…
Lire aussi : Compte épargne-temps : de quoi s’agit-il ?
Le financement du congé solidaire
Le congé solidaire ne bénéficie pas d’un financement de l’État ni d’une subvention directe. Il appartient à l’entreprise de faire un don financier à l’association concernée de 2 500 € (fiscalement déductible à hauteur de 60 %). Ce montant permet de couvrir les frais d’hébergement sur place et d’aider au fonctionnement de la structure dans le pays d’accueil. Si l’employeur refuse de soutenir le projet en finançant le congé solidaire de son salarié, celui-ci peut faire un don à l’association à hauteur de 1 850 € (fiscalement déductible à hauteur de 66 % si le salarié est imposable).
Aujourd’hui, de plus en plus de salariés souhaitent mettre leurs compétences à contribution pour des causes ou des associations qui leur tiennent à cœur. Avec le dispositif congé solidaire, ils peuvent concrétiser ce type de projet qui favorise un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Du côté de l’entreprise, soutenir les congés solidaires permet de contribuer au bien-être de leurs salariés. C’est dans le même temps un moyen de lutter contre le désengagement et la perte de motivation des collaborateurs.
Mais attention, il est nécessaire d’anticiper et de bien préparer en amont ce type de congé solidaire pour faciliter le dialogue entre les salariés et le service RH. Pour cela, s’équiper d’un logiciel de gestion des congés et des absences est un plus ! Solde de congés en temps réel, demande de congés instantanée, validation des demandes en fonction du planning prévisionnel… La solution SIRH Keeple permet à l’entreprise de gagner en transparence et d’être plus efficace dans le process de gestion des congés, à tous les niveaux. Simple et facile à mettre en place, elle s’inscrit parfaitement dans une démarche RSE au regard des attentes de toutes les parties prenantes. Pour en savoir plus, contactez-nous !